Ovale élégance

La marque Serge Blanco

Serge Blanco (dit Le Pelé du rugby), né le 31 août 1958 à Caracas au Venezuela (d'un père vénézuélien et d'une mère basque), est un joueur de rugby à XV français devenu par la suite dirigeant sportif. Blanco arrive en France alors qu’il est encore enfant.

Il débute en 1974 au Biarritz olympique. Sa fidélité à ce club jusqu'à la fin de sa carrière lui vaut un palmarès pauvre comme joueur de club, tout comme Patrice Lagisquet avec « l'ennemi juré » de l'Aviron bayonnais. En effet, hormis une place en finale de championnat contre le Rugby Club Toulonnais en 1992 (son dernier match de championnat), une victoire dans le Challenge Béguère en 1991 et deux autres places de finaliste - challenge Yves-Du-Manoir en 1989 et Béguère en 1979 - son club n'obtint alors que peu de résultats, malgré le niveau de jeu si brillant de ce joueur.

Son palmarès international est par contre bien plus impressionnant.
Durant ses 93 sélections en équipe de France (6e joueur le plus capé de France, dont 12 fois à l'aile et 81 fois au poste d'arrière entre 1980 et 1991 - record mondial - et 17 fois en tant que capitaine), il marqua ainsi 38 essais (6e rang mondial et 1er en France).

Il est dès lors considéré comme le meilleur arrière des années 1980, voire de toute l’histoire du rugby français. Son premier match international se déroule à Prétoria en Afrique du Sud, le 8 novembre 1980, le dernier au Parc des Princes à Paris, le 19 octobre 1991, en Coupe du Monde contre les Anglais.

Il est reconnu pour son jeu en paire avec Philippe Sella et son placement en intercalage dans la ligne des trois-quarts. Son essai contre les Australiens en demi-finale en 1987 est mémorable. Lors de sa participation à la première Coupe du monde en 1987

la France

Blanco est aussi un des acteurs de la victoire française lors de six tournois des cinq nations (1981, 1983, 1986, 1987, 1988, et 1989 — année où il sera le meilleur marqueur du tournoi) dont 2 Grand Chelems en 1981 et en 1987.

Il remporte également les Jeux méditerranéens en 1979 et 1983, et fait partie des tournées en Afrique du Sud en 1980, en Australie en 1981, 1986 et 1990, en Nouvelle-Zélande en 1984, 1986 et 1989, en Argentine en 1985, 1986 et 1988, et aux États-Unis en 1991.

Il a ainsi été désigné Meilleur joueur français en 1982, 1983, 1989, 1990, 1991 et 1992 (Oscar du Midi olympique - second en 1985 et 1988).

Serge Blanco cumule également plusieurs sélections chez les Barbarians français et c'est avec cette équipe qu'il disputa son dernier match officiel[1] le 31 octobre 1992[2] contre les Springboks au Stadium Nord Lille Métropole.

Il a crée une marque de vêtements à son nom devenu aussi connu que lui.

La marque Webb Ellis

William Webb Ellis (24 novembre 1806 à Salford - 24 janvier 1872 à Menton, France, où il est enterré) est l'inventeur britannique (supposé...) du rugby moderne. Il s'agit en fait d'une légende sans fondements.

William est le fils de James Ellis, un officier des dragons de la garde, et d'Ann Webb, dont le mariage fut célébré en 1804 à Exeter. Après le décès de son père en 1811 lors de la bataille d'Albuera, Ann Webb s'installe avec son fils à Rugby. Ce dernier fréquente la public school locale : la Rugby School, l'un des plus célèbres collèges privés d'Angleterre, entre 1816 et 1825.

Aux dires d'un de ses camarades (en fait, un témoignage anonyme repris par Matthew Bloxam en 1880), lors d'un match de folk football variante locale de la soule, Ellis prit le ballon à la main en novembre 1823, au mépris des règles les plus élémentaires du jeu. Il s'agit, pour beaucoup, de l'acte fondateur du rugby moderne. Une pierre gravée et un monument commémorent ce geste sur le campus de l'école, tandis que le trophée remis au vainqueur de

la Coupe du monde de rugby est officiellement appelé William Webb Ellis Trophy.

Une marque de vêtements de rugby porte son nom maintenant.